Nous avons eu le plaisir d’intervenir à l’occasion d’une journée de séminaire rassemblant les associés et partenaires de AIA Life Designers. Au programme de ces « regards croisés » : Élisabeth de la Tour avec « L’intelligence collective et l’atelier de Raphaël » et Philippe Nassif avec « Comment retrouver le sens quand tout est bouleversé ? ». Mission accomplie ! Quelques retours pour en attester : « Excellent ! », « Étonné ! Et ça fait du bien. », « Merci ça donne une autre perspective aux choses »

Le dispositif : 45’ pour Philippe Nassif, 45’ pour Élisabeth de la Tour et 30’ d’échanges croisés entre eux en rebond aux questions et remarques des participants.

L’objectif, dans cette entreprise dans laquelle le collectif, l’attention et le partage ne sont pas de vains mots aussi bien dans son mode de fonctionnement, son positionnement, son activité, que son actionnariat, était d’offrir le pas de côté propice à ouvrir la réflexion des participants sur la question de la méthode et sur celle du sens. Pour en savoir plus sur ces deux interventions :

Comment retrouver le sens quand tout est bouleversé ?
Sans repères venus du passé ni avenir lisible, nous nous trouvons, ces derniers mois, désorientés. Car c’est bien d’une perte temporaire de ce que nous entendons par « sens » qu’il s’agit. C’est l’idée même de ce qui donne sens à notre action que nous sommes amenés à remettre en question. Et nous pouvons le faire à travers deux principes forts : l’écoute et l’amicalité. D’abord, nous, modernes, avons pris l’habitude de concevoir le sens de notre action qu’à partir d’un projet que l’on prétend maîtriser. Face à un futur radicalement incertain, ne devrions-nous pas entretenir notre capacité à nous mettre à l’écoute des forces en présence, plutôt que de focaliser sur un objectif déjà défini ? Ensuite, nous avons pris l’habitude de concevoir le sens de notre action à partir d’un calcul individualiste. Alors que la « distanciation physique » affaiblit « la force des liens faibles » qui nous relient à la société et nous énergise, ne sommes-nous pas en train de redécouvrir que le sens de notre existence n’est jamais individuel mais toujours en commun ? Autrement dit, comme se fait-il que le sens ne surgit que lorsque nous nous rencontrons et agissons ensemble ?

L’intelligence collective, l’atelier de Raphaël
« La pierre n’a point d’espoir que d’être autre chose qu’une pierre. Mais, de collaborer, elle s’assemble et devient temple. » Antoine de Saint-Exupéry. À la Renaissance, les artistes travaillaient en ateliers. Celui de Raphaël en particulier regroupait un très grand nombre de personnes. S’engager, collaborer, prendre le parti (et le risque ?) de l’intelligence collective, sortir de sa zone de confort individuelle… tels étaient les défis qu’ils devaient relever pour réussir. Face aux bouleversements fondamentaux et aux crises de l’époque (qui ressemble beaucoup à la nôtre) et parce que « faire comme avant » ne marchait plus, les artistes, dont Raphaël, ont eu à proposer de nouveaux modes de fonctionnement et de création.

Merci Xavier Baumelou, Christine Hoarau-Beauval et Aurelie Deveille de nous avoir fait confiance et pour la qualité de nos échanges dans la préparation de cette double intervention. Merci Élisabeth de la Tour et Philippe Nassif pour vos prises de parole sources d’inspiration.



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