Économie de la connaissance et médiocratie

Nous avons choisi de placer cette année 2016/2017 sous le signe de cet vidéo portant sur l’économie de la connaissance et extraite d’une brillante intervention d’Idriss Aberkane sur le biomimétisme.
Pourquoi ?
Parce que nous croyons dur comme fer à cette économie de la connaissance.
La preuve ?
Cela fait bientôt 10 ans que notre ambition est d’apporter de la culture et du sens en entreprise...

Nous trouvons très cohérente cette idée de s’appuyer sur les connaissances (par définition infinies) plutôt que sur les matières premières (qui sont elles limitées en quantité). Cela permet en effet d’envisager l’avenir et la nécessaire préservation de l’environnement sous un angle optimiste. C’est une opportunité et non une contrainte entraînant un recul (du niveau de vie, du confort, de la santé…).

En cette période de campagne électorale, quels que soient les résultats du mois de mai prochain, nous ne pouvons que chaudement recommander à notre futur Président de la République de s’appuyer sur des gens comme Idriss Aberkane. Il est plus que jamais nécessaire de remettre le savoir, la connaissance et la réflexion au cœur de l’action politique. Faisons comme en Corée du Sud et mettons sur pied un ministère de la connaissance !

Pour découvrir l’intervention dans sa totalité, c’est ici. Ça ne dure que 28 minutes et, franchement, ce ne seront pas 28 minutes perdues ! Pour les plus volontaires et les plus enthousiastes, une conférence de 2h sur l’économie de la connaissance par le même Idriss Aberkane.

Cette idée de construire l’avenir sur l’économie de la connaissance nous a refait penser à cette interview du philosophe québécois Alain Deneault qui défend la thèse que nous sommes en pleine médiocratie, c’est à dire une période où règne la médiocrité. Le lien entre la médiocrité et l’économie de la connaissance étant bien évidemment que pour sortir de la première, le chemin à suivre passe nécessairement par la seconde.

Nulle nostalgie dans le propos d’Alain Deneault sur la médiocrité ambiante. Il ne s’agit pas d’idéaliser un âge d’or révolu de la science, de la raison et du savoir. Il ne considère pas que nous serions aujourd’hui moins « intelligents » qu’avant mais plutôt que nous évoluons souvent dans des environnements qui favorisent ce qui n’est « ni bon, ni mauvais ». Selon lui, c’est cela qui entraîne une perte de sens et d’intérêt chez les salariés parce que « les gens sentent qu’ils valent mieux que ce qu’on leur demande d’être ». Il affirme également qu’au regard de la période troublée que nous traversons et qui devrait durer encore très longtemps, si on considère la vitesse des changements technologiques, il est plus que jamais nécessaire d’avoir « une certaine hauteur de vue, une pensée structurée, exigeante et vaste  » et donc une certaine culture. Du sens, de la culture… CQFD 😉



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