Numérique


Pollution, le numérique aussi ?

En passant du papier au numérique, on a cru en toute bonne foi qu’on dématérialiserait et donc qu’on passerait aussi du polluant au non-polluant. Mais c’est hélas une illusion de croire que le numérique est immatériel. Le numérique, c’est en effet avant tout de l’électricité. Et il n’y a rien de plus matériel que l’électricité.  Taper une requête Google produit-il 2 grammes de CO², selon un évaluateur indépendant, ou 0,2 g, selon Google ? Peu importe. Ce qui est sûr, c’est que Google consomme de l’électricité et rejette beaucoup de polluants. Envoyer un email d’un mégaoctet équivaut à utiliser une ampoule de 60 W pendant 25 minutes. Multipliez cela par 2,6 milliards d’êtres humains possesseurs d’une adresse mail. Puis par une moyenne de 20 emails par jour (hors spam, et on ne compte pas non plus les messages Facebook, les sms, etc…) et ajoutez-y des milliards de requêtes Google, Bing, Yahoo… Vous arriverez  au chiffre stupéfiant de l’équivalent de 30 centrales nucléaires tournant à plein régime dédiées uniquement à Internet.  Rien de virtuel donc !

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Nous sommes tombés sur deux articles intéressants et qui ont le mérite de synthétiser les enjeux et d’ouvrir des pistes de réflexion et que nous souhaitons partager avec vous. De quoi s’agit-il ? De la révolution numérique en cours, qui a fait l’objet de toutes les conversations, ou presque, au récent rassemblement de Davos. L’intelligence artificielle, les imprimantes 3D, le big data, les objets connectés… sont une avancée technologique fantastique et sans doute vecteurs de nombreux bienfaits pour les consommateurs. Mais qu’en est-il pour les salariés ?

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HEC Montréal Europe alumni a organisé, en partenariat avec Neoma alumni et l’Institut G9+, une conférence-débat sur le thème de l’uberisation. Nous avons mandaté Fabrice Frossard, un de nos intervenants, pour ouvrir la soirée par une conférence. Le monde de demain, qui arrive d’ailleurs à toute vitesse, est en effet un de nos grands sujets de réflexion au sein de culture&sens. Symbole emblématique de la disruption, Uber, comme d’autres entreprises telles que Netflix, Airbnb ou Amazon, profitent à plein de la numérisation de la société pour créer de la valeur en court-circuitant les entreprises et secteurs établis. Ces nouvelles organisations exploitent l’effet réseau et le coût marginal zéro. Nous assistons à un véritable changement de paradigme à la fois dans les organisations, mais aussi une remise en question progressive des modèles de société tels que nous les connaissons.

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