« Avez-vous déjà été étreint par la magie d’une montagne qui, devant vos yeux, s’est écroulée et a dévoilé un horizon infini ? Certes, l’image est excessive mais l’évocation du paysage convient si bien à notre sujet. Quand, armé de votre seule culture générale, vous vous confrontez, par la voix d’Elisabeth de la Tour, à un sujet –les impressionnistes– cette montagne grandit, grandit en même temps qu’un sentiment d’inculture mâtiné d’une certaine culpabilité. Et puis, comme la buée sur un miroir froid, elle disparaît presqu’imperceptiblement alors que vous vous imprégnez d’une histoire que vous pensiez connaître et que vous découvrez pour finir par révéler un ciel lumineux que vous embrassez entièrement. Ces hommes qui ont façonné notre histoire deviennent bien plus vivants, modernes et actuels que bon nombre de nos contemporains. Et il nous devient facile de comprendre comment la flamme qui les animait est éternelle et continue de briller devant nos yeux. » Pierre-André d’Ornano, Directeur Général de Mobilitis.

C’est à l’occasion d’un évènement externe que nous sommes intervenus pour Mobilitis sur le thème « Le travail en réseau, la clef du succès des impressionnistes ? » qui s’inscrit dans notre démarche le management par l’art. Pour en savoir plus sur cette intervention :

Partis de rien, preneurs de risques, les impressionnistes ont conquis la reconnaissance à la seule force de leur travail et de la solidarité du réseau qu’ils ont mis en place. Manet, Monet, Pissarro, Sisley, Renoir, Cézanne… encadrés par un écrivain Zola, un photographe Nadar et un marchand Durand Ruel vont affronter collectivement les conventions de leur époque pour proposer une nouvelle vision du monde à travers la peinture. En choisissant l’autonomie contre la sécurité, en utilisant les moyens modernes mis à leur disposition, à savoir le train, la peinture en tube, la photo, ils vont sortir de leurs ateliers, pour peindre ensemble et dehors. Forts de leur solidarité et de leurs échanges, ils prennent en main leur carrière en créant des expositions indépendantes et collectives qui finiront par porter leurs fruits malgré des débuts difficiles et même des rivalités. Le réseau sera leur force. En moins d’une génération, les collectionneurs et les grands musées s’arrachent leurs œuvres et leur manière de faire fera école puisque à leur suite les nabis, les fauves, les cubistes… reprendront ce modèle gagnant.



» A lire également dans même catégorie :