Joindre l’utile à l’agréable

Le nouvel Economiste du 25 au 31 octobre 2007 comprend un dossier Management intitulé « Motivation – Un art ou une science ? » (cf. le lien ci-dessous pour une lecture complète du dossier).

Comme le dit Erik Perey directeur d’Antium, société de conseil et de formation, « Motiver est un travail de tous les instants. En revanche, démotiver peut se faire en une seconde« . Partant du constat que la rémunération ne peut pas être le seul élément de motivation et que diverses études attestent d’un faible moral des salariés en France, alors que dans le même temps ils sont en quête de valeur et de reconnaissance, le dossier envisage de façon globale la question de la motivation.

Selon Claude Lévy-Leboyer, professeur de psychologie du travail à Paris V, « la carotte et le bâton ne suffisent plus« . Les entreprises, dont la pérennité dépend grandement de leur capital humain, se lancent dans des actions innovantes visant à transmettre une fierté d’appartenance, des projets et des valeurs. Un des articles du dossier (« Joindre l’utile à l’agréable« ) porte plus particulièrement sur le lien entre les salariés et les entreprises. Différentes idées y sont développées dont nous synthétiserons ici, égoïstement,les aspects qui concernent plus particulièrement l’activité de culture&sens.

Les nouvelles technologies ont fluidifié les communications mais les ont aussi déshumanisées, il en ressort un besoin de créer des moments de rencontres et de dialogues entre professionnels que ce soit en interne ou en externe, avec des clients. Les actions à mener en conséquence ne peuvent que s’inscrire dans une stratégie qui se définit dans la durée. L’édition 2007 de l’enquête mondiale sur l’engagement des salariés réalise par Towers Perrin, cabinet conseil en management des ressources humaines, révèle que « les salariés sont engagés et prêts à s’investir dans leur travail, mais estiment que l’entreprise ne les encourage pas suffisamment dans cette voie« . Or, au-delà du salaire, ce sont l’organisation, les opportunités de développement professionnel et la qualité des rapports humains qui génèrent cet engagement. Le domaine de l’affectif et du ressenti prend donc de l’importance, tant dans la nature et la forme des relations des salariés avec leur entreprise, et entre eux, que dans la perception qu’ils ont d’être valorisés ou pas par leur entreprise.

Dans un monde où tout est chiffré et quantifié, il est évidemment délicat de mesurer l’incidence d’actions de motivation sur la croissance de l’entreprise. Néanmoins, comme le soulignent Julien Mayet et Marc Boulay (Towers Perrin), « entre les entreprises (…) où les salariés sont plus engagés et les autres, les différences en termes de croissance du bénéfice par action et de revenu net sont spectaculaires. La motivation apparaît donc de plus en plus comme une richesse que l’entreprise se doit de reconnaître« . C’est ainsi que l’engagement des salariés et le lien qui unit ces derniers à leur entreprise devient un enjeu stratégique pour les Ressources Humaines. L’objectif est double : motiver pour une plus grande efficacité et renforcer le lien pour fidéliser les salariés et assurer la pérennité de l’activité de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle de plus en plus d’entreprises se lancent dans des actions innovantes visant à joindre l’utile à l’agréable.

Résumé de l’article « Joindre l’utile à l’agréable » de Anne-Laure Reboul, Lydia Berroyer et Julien Tarby – Le nouvel Economiste (25 au 31 octobre 2007) – Dossier Management.

Nous ajouterons à ce résumé que les prestations de culture&sens nous semblent s’inscrire parfaitement dans cette problématique.

Le nouvel Economiste



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