Aliment d’une simplicité désarmante, composé d’un mélange de farine, d’eau et de sel fermenté à l’aide de levure ou de levain, le pain n’en est pas moins un produit d’une richesse exceptionnelle, capable de déployer une palette aromatique d’une complexité inattendue. Aliment de base dans de nombreuses sociétés, il se décline sous une multiplicité de recettes de fabrication mais également de formes qui ont chacune leur histoire et leur profondeur symbolique.
Caroline Champion
Le 27 septembre, s’est tenu chez Barilla le deuxième atelier du goût. Au menu : le pain ! L’atelier a eu lieu de 11h à 12h30 dans les locaux de Barilla. Les participants ont particulièrement apprécié ce moment de découvertes, de plaisirs, d’échanges et d’apprentissages. A la sortie, ils avaient tous l’eau à la bouche dans l’attente du prochain atelier prévu début décembre sur le chocolat. Pour mémoire, le premier atelier s’était tenu en juin et avait porté sur la tomate (coeur de boeuf, green zebra, tomate ananas, marmande, noir de Crimée, cornus des Andes…).
Aujourd’hui, s’est tenu chez Barilla le premier atelier du goût. Au menu : la tomate ! Ou plutôt les tomates si on considère qu’il en existe plus de 12 000 variétés. L’atelier a eu lieu de 11h à 12h30 dans les locaux de Barilla. Les participants ont particulièrement apprécié ce moment de découvertes, de plaisirs, d’échanges et d’apprentissages. A la sortie, ils avaient tous l’eau à la bouche dans l’attente de futurs ateliers…
Légume le plus consommé au monde (avec la pomme de terre, qui est un féculent), la tomate est un produit incontournable dans la gastronomie de nombreux pays, notamment ceux du bassin méditerranéen. Elle peut même être considérée comme l’un des éléments fondateur de la construction de l’identité culinaire de l’Espagne (avec son fameux « pan con tomate », ou son non moins célèbre gaspacho), de l’Italie (de la tomate – mozzarella à la pizza), de la France ou de la Grèce (qui en consomme 72kg par habitant et par an, un record). Son introduction en Europe est pourtant relativement récente. Alors, comment expliquer ce succès, sinon par l’incroyable palette aromatique que recèle la tomate ?
A priori, la gastronomie semble plutôt s’inscrire du côté de la tradition, du terroir et du patrimoine, c’est-à-dire à l’opposé de la mode, associée au flux des nouveautés, à la volatilité des goûts, à la globalisation des consommations et à l’essor des marques. Pourtant, depuis quelques années, les deux univers se sont progressivement rapprochés, dans leurs dynamiques de fonctionnement, leurs imaginaires associés, comme dans les valeurs qu’ils véhiculent.